lundi, juin 05, 2006

Mardi 9 mai 2006 : Nagasaki

Poursuite de l'exploration de Nagasaki. Le Japon a connu des ouvertures et fermetures erratiques à l'Occident. Une des très rares villes autorisées à maintenir constamment des relations commerciales et culturelles avec l'Occident fut Nagasaki.

D'où un héritage architectural pour nous bien familiers, mais en cet Orient Extrême pour le moins iconoclaste.






Maison de style "européano-tropical", sur les hauteurs de Nagasaki, et jadis
la résidence d'un influent marchant britannique
(le terme "colonial" n'est pas adapté au Japon, qui n'a
jamais été soumis par l'Occident)



Une vue imprenable sur la ville et son activité portuaire



Ex-siège de HSBC à Nagasaki, bâtiment début XXe siècle

La civilisation japonaise a été profondément marqué la Chine. Mais paradoxalement, contrairement à d'autres pays d'Asie, cette forte influence ne s'est pas traduite par la présence de Chinatowns de même ampleur. A vrai dire, en termes statistiques, les Chinois sont bien peu nombreux par rapport aux Coréens, qui forment une communauté à part entière au Japon. Si on en croit le guide Lonely Planet, seul Yokohama et Nagasaki peuvent se targuer de Chinatowns significatives. L'architecture en témoigne, avec la présence de temples chinois aux lignes moins sobres que leurs homologues japonais, et aux décorations plus chargées.




Ce temple fut construit par les Chinois, avec des matériaux venant de Chine,
il y a près de quatre siècles







Le champo, un bol de nouilles à la mode de Nagasaki, aux racines chinoises