Je rencontre un Belge dans le dortoir de mon auberge de jeunesse. Il achève après-demain son séjour au Japon, après six mois comme moniteur de ski à Hokkaido (au nord du pays) et quelques semaines d’itinérance avec le Japan Rail Pass (équivalent de
la carte Inter Rail en Europe).
Nous discutons de nos plans respectifs pour ce jour, et le hasard faisant décidément bien les choses, il se trouve que nous comptions aller chacun de notre côté à Kamakura, au sud de Tokyo, pour la journée.
Nous formons un étrange attelage, puisque mon Belge a quelques rudiments de japonais, et moi pas du tout. Or tout le monde à Tokyo me prend pour un autochtone. Cela ne manquera pas d’interloquer les serveurs et autres guichetiers qui croiseront notre route !
Direction Kamakura, capitale du Japon entre 1185 et 1333, et ses 65 temples bouddhiques et 19 sanctuaires shintoïstes.
Visite du temple Tokei-ji, fondé en 1285, qui permit jusqu’en 1873 aux femmes de divorcer si elles s’y retiraient trois ans. J’ai l’impression que les délais sont aujourd’hui similaires en France, sauf qu’une retraite en temple n’est pas nécessaire…
L’une des merveilles de Kamakura est le Butsuden, un temple originellement situé à Kyoto, démonté pièce par pièce et réassemblé à Kamakura.



Le clou de la journée est le fameux Daibatsu (Grand Bouddha), construit en 1252. 850 tonnes de bronze, 14 mètres de hauteur. Ce monument a résisté aux tsunamis et autres tremblements de terre depuis, un exploit qui laisse rêveur quant aux talents d’ingénierie du 13e siècle au Japon… mais le plus étonnant reste peut-être la pointure des sandales du Bouddha !

1 Comments:
Looks nice! Awesome content. Good job guys.
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