La veille, j’ai dîné dans un restaurant coréen avec un Anglais, qui sévit dans la publicité à Londres. Gros stress au boulot,
burn out,
trois semaines de crapahutage au Japon pour se remettre de tout cela. Echange de vues sur le Japon, discussions sur nos itinéraires. Il me recommande vivement le Kansai (la région de Kyoto). J’aime ces rencontres « sur la route », avec des spécimens défiant toute imagination romanesque. Je me souviens d’un Français rencontré à l’auberge de jeunesse de Washington DC, en 1998. Il faisait le tour du monde pour photographier des… arbres. J’ai dû faire une drôle de tête lorsqu’il me fit part de ce projet. J’ai dû avoir une mine encore plus comique en lisant
Une vie française…
Je digresse. Mon Anglais a un motif plus classique pour son voyage. Il a 23 ans, il s’interroge sur la vie. C’est beau d’avoir 23 ans. Il veut écrire des scénarios de cinéma. Mais il est assez suspicieux envers les réalisateurs, sur leur incapacité à respecter un script. Il se demande donc s’il ne va pas se lancer également dans la réalisation.
Nikko… à une heure et demie au nord de Tokyo. Qu’un hôtel à Paris porte le nom de ce lieu excite déjà, bizarrement, mon imagination. Le premier temple est un peu décevant. Tout ça pour ça ? Mais ce n’est qu’une ruse d’architecte : abaisser d’abord les attentes de son audience pour mieux l’éblouir ensuite.

Une mise en bouche presque banale...

Cela monte crescendo... me voilà à l'entrée principale du sanctuaire Tosho-Gu, marquée par un torii (porte d'un sanctuaire shinto)

La "Pagode à cinq étages",
datant de 1818

Des gardes bien particuliers veillent au sanctuaire



Le Yomei-mon
, une porte richement décorée, fourmillant de petits détails : cela forme un ensemble assez... baroque
L'emblème de Nikko : trois singes disant chacun "je n'entends pas le mal", "je ne dis pas le mal", "je ne vois pas le mal"

On joue à chat perché ? le Nemuri-Neko,
autre symbole de Nikko, connu pour sa ressemblance avec un vrai chat endormi
Surprise : le guide (Lonely Planet, février 2006) parle d’une statue représentant un cheval blanc à l’intérieur d’un temple. J’ai dû perdre 10 minutes d’espérance de vie tant mon étonnement fut grand : il y avait bien un cheval blanc, mais… en chair et en os !
Ce soir, direction Hakone, près du Mont Fuji.
1 Comments:
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